Portes d'Ariège Pyrénées Tourisme

25e Festival " Musiques au pays de Gabriel Fauré "

PRINTEMPS - AUTOMNE 2019

GABRIEL FAURÉ - Musicien et Compositeur  (Pamiers 1845 - Paris 1924)
 

  PRÉSENTATION & PROGRAMME DU FESTIVAL 2019

 

 

 

Gabriel Fauré, enfant de Pamiers


SA VIE, SON OEUVRE

DISCOGRAPHIE

GALERIE D'IMAGES


Écoutez un extrait de " PAVANE " (pour piano et orchestre)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 
 

25e FESTIVAL " MUSIQUE AU PAYS DE GABRIEL FAURÉ "

 

Photo visuel fauré

Une ville.............................Pamiers
     Un Département.................l'Ariège
                  Un musicien..............Gabriel Fauré

Depuis 1995, le Festival « Musiques au Pays de Gabriel Fauré » célèbre le plus illustre musicien de l’Ariège, à Pamiers, ville natale où il vit le jour le 12 mai 1845, et dans le département. A travers deux séries de concerts, en mai-juin et septembre-octobre, le festival se propose de mettre en valeur, en harmonie avec le patrimoine local, les différents aspects de l’œuvre du compositeur ariégeois, mais aussi ses contemporains, ses maîtres, ses élèves.
Ce festival, devenu élément incontournable de la vie culturelle et musicale ariégeoise, est reconnu et soutenu par les collectivités territoriales et de nombreux partenaires et
mécènes du monde économique.

    Par ailleurs, 2009 a vu la création du Concours International de piano « Gabriel Fauré » dont l’objet est la mise en valeur de la Musique Française pour piano, en particulier celle des 19e et 20e siècles

 

de GRANDS INTERPRÈTES...

Les programmes, couvrant des formes et des genres de musique variés (piano, musique de chambre, symphonique, chant choral, mélodies, orgue) ont permis d’entendre, dans les lieux mêmes où vécut Gabriel Fauré, d’éminents artistes, pour la plupart invités à plusieurs reprises, de renommée internationale et  au riche parcours discographique. Citons, entre autres, les pianistes Jean-Philippe Collard, Abdel Rahman El Bacha, Jean-Claude Pennetier, Claire Désert, Bruno Rigutto, Alain Planès, Jean-Marc Luisada, Anne Quéffelec, François-René Duchable, Jean-François Heisser, Noël Lee, Pascal Amoyel, Emmanuel Strosser, Adam Laloum, Jean-François Zygel, les violonistes Augustin Dumay, Régis Pasquier, Gérard Poulet, le Trio Wanderer, les Quatuors Ysaÿe, Ludwig, Modigliani, Alain  Moglia, Gilles Colliard et  l’Orchestre de chambre de Toulouse, Joël Suhubiette et le Chœur les Eléments, les Organistes, Philippe Lefèbvre, Olivier Latry, Louis Robilliard, André Isoir, Michel Bouvard,  Jean Boyer, Marie- Claire  Alain, Michel Chapuis, Thierry Escaich, et les Orchestres Symphoniques de Barcelone, d’Andorre, Perpignan-Méditerranée et du Capitole dirigé par Michel Plasson et Tugan Sokhiev.

deS PERSONNALITÉS...

Frédéric Lodéon, le célèbre producteur et présentateur de radio (France-Musique) et de télévision (Les Victoires de la musique, FR3) invité à plusieurs reprises pour présenter les concerts du  festival et dialoguer avec le public.

La célèbre cantatrice soprano, Mady Mesplé, pour une mémorable « Carte blanche » en 2010, avec l’invitation de nombreux de ses amis musiciens.

Et aussi Macha Méril, venue jouer et proposer des extraits de la correspondance entre George Sand et Frédéric Chopin pour une soirée « Feu sacré » avec la présence du pianiste Jean-Marc Luisada (Septembre 2013), et le comédien Alain Carré, avec le pianiste François-René Duchable pour un spectacle « Rimbaud, voleur de feu ».

Mais également Patrick Poivre d’Arvor comme récitant de poèmes choisis, dans un spectacle « Chopin, l’âme déchirée », en mai 2014, avec le pianiste Jean-Philippe Collard.

Et en 2015, deux éminentes personnalités du monde culturel :
- Le philosophe Luc Ferry, pour une soirée « Musique et philosophie » sur le thème musical « A la recherche du Temps perdu » (œuvres pour violon, alto et piano, Thierry Huillet et Clara Cernat).
- Le Directeur du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris et compositeur, Bruno Mantovani, venu présenter quelques-unes de ses œuvres,  dans une « Carte blanche », avec Claire Désert au piano et le Trio Wanderer.

 
 

 

 
 
 
 

AU PROGRAMME DE CETTE 25e ÉDITION

 

Année marquante : les 25 ans du Festival, fêtés par des grands moments mais aussi par une fidélité à l’esprit qui a prévalu lors des précédentes éditions : choix d’inviter de grands interprètes et volonté de s’adresser au plus « grand public », sans oublier le public jeune.
Piano, musique de chambre et mélodies : Tout l’univers fauréen sera honoré.

 

- Moment exceptionnel -

La création mondiale d’une œuvre de Bruno Mantovani, directeur du CNSMD de Paris :
Un Trio violon, violoncelle, piano commande de l’Association fruit d’un lien amical et profond entre le compositeur, les musiciens et l’Association.


- Nouveaux invités -

Le violoniste Renaud Capuçon accompagné de Guillaume Bellom, « Victoire de la musique 2017 ».
Les pianistes Michel Beroff et Marie-Josèphe Jude dans un concert à 2 pianos.


- Jeunes talents -

Les lauréats du 6e Concours International de Piano de Pamiers Gabriel Fauré.

Kojiro Okada  (1er prix unanimité)
Jiwon Jang  (2e prix et prix public)


- Originalités -

Une création du Festival d’Avignon à la Cour d’Honneur du Palais des Papes 2018
« Ici-bas, les mélodies de Gabriel Fauré » par l’Ensemble BAUM et invités (chant et instruments).
Concert d’imagination « Dans la tête de Gabriel Fauré » par le pianiste compositeur Jean-François Zygel.

- Un invité d'honneur -

Jean-Philippe Collard, « Le Passeur Fauréen » en soliste, et en compagnie des Jeunes Talents, lauréats du 6e Concours International de Piano « Gabriel Fauré ». Kojiro Okada et Jiwon Jang, lors des Journées du Patrimoine.
 
 

.   P   R   O   G   R   A   M   M   E   .
 

 

Jeudi 16 mai - Pamiers - 20h45 - Eglise Notre-Dame du Camp

Jean-François ZYGEL, piano
« Dans la tête de Gabriel Fauré ». Concert d’imagination.

« Petit, j’avais pour voisin un vieux monsieur qui me fascinait, Charles Panzéra, baryton dédicataire de « L’horizon chimérique » de Fauré... ». Ainsi commence cette soirée d’ouverture du 25e Festival : le célèbre pianiste compositeur Jean-François Zygel nous propose un voyage musical original, « Dans la tête de Gabriel Fauré », laissant libre cours à son talent d'improvisateur..

 

 

Mercredi 22 mai - Pamiers - 20h45 - Eglise Notre-Dame du Camp

Marie-Josèphe JUDE et Michel BEROFF
Concert à 2 pianos et à 4 mains

Un duo, à la ville comme à la scène, pour un concert à 2 pianos et 4 mains. Marie-Josèphe JUDE, professeur au CNSM de Paris, et  Michel BEROFF, qui y fut enseignant pendant 25 ans, auteur d’une discographie de plus de 50 enregistrements primés par 5 Grands Prix du disque. Tous deux sont membres du jury du Concours International de Pamiers « Gabriel Fauré ». Ils proposent  un programme qui fait honneur à ce que l’on a appelé la « Belle époque » de la musique Française (fin XIXème –début XXème siècles).

 

 

Mardi 4 juin - Foix - 20h45 - Scène Nationale

Ensemble BAUM et Invités (chanteurs et instruments divers)
« Ici-bas, les mélodies de Gabriel Fauré »

Dans ce concert –spectacle crée en juillet 2018 au Festival d’Avignon dans la cour d’honneur du Palais des Papes, les mélodies de Fauré sont présentées sous un nouveau jour tout en restant fidèle à l’esprit intemporel du compositeur et à son univers musical. Au cœur de ces textes poétiques et de cette musique, nous sommes suspendus, en apesanteur dans un monde lointain fait d’aubes naissantes, de crépuscules orangés, de baisers rêvés et d’amours incertaines.

 

 

Vendredi 20 septembre - Pamiers - 20h45 - Cloître du Carmel (Cathédrale si intempéries)

Jean-Philippe COLLARD

Le Passeur fauréen

Président de l’Académie du musique française à l’Ecole Normale de musique Alfred Cortot, Président depuis sa création du Jury du Concours International de Pamiers « Gabriel Fauré », Jean-Philippe Collard, dont la riche discographie fauréenne fait toujours référence depuis plus de 40 ans, est naturellement l’invité d’honneur de ce 25e Festival.

 

 

Samedi 21 et Dimanche 22 septembre - Pamiers - Carmel

Kojiro OKADA et Jiwon JANG

(1er et 2e Prix du 6e Concours Gabriel Fauré)

Avec la complicité de Jean-Philippe Collard, ils proposent 4 mini-récitals d’une heure environ.

 

 

Vendredi 27 septembre - Pamiers - 20h45 - Avec la Scène Nationale l’Estive

Création mondiale BRUNO MANTOVANI & TRIO WANDERER

Un moment exceptionnel pour honorer le 25e Festival : la création mondiale d’une œuvre de Bruno Mantovani, Directeur du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris : Un Trio pour violon, violoncelle et piano.
Il s’agit d’une commande de l’Association « Musiques au Pays de Gabriel Fauré », fruit d’un lien amical et profond entre le compositeur, les musiciens et l’Association. L’œuvre sera créée par le Trio Wanderer en présence du compositeur.

 

 

Vendredi 4 octobre - Pamiers - 20h45 - Cathédrale Saint-Antonin

Renaud CAPUÇON, violon & Guillaume BELLOM, piano

En clôture d’un quart de siècle « Fauréen », la venue tellement attendue, et pour la 1ère fois en Ariège, du violoniste Renaud Capuçon, accompagné au piano par un récent lauréat des « Victoires de la musique » (2017) Guillaume Bellom.

 

 


 
 
Prolongez votre voyage au coeur de la musique classique
..........


" Préludes et Fugues en Musique "
en compagnie de Jean Dardigna,
Président de l'Association
" Musiques au Pays de Gabriel Fauré "

en direct sur les ondes d' Oxygène FM  (94.2 et 107)
site http://www.mjcpamiers.com/oxygene-fm.html
..Mercredi 20h/21h - Jeudi 17h/18h - Dimanche 10h/11h..
ou en podcast : cliquez ici
 

 

 


 

 

Gabriel FAURÉ, Pamiers et l'Ariège.

Né le 12 mai 1845,
à quatre heures du matin,
à Pamiers, au n° 17 de la rue Major

(aujourd'hui rue Gabriel Péri),

Gabriel est baptisé le lendemain,
en l'église Notre-Dame du Camp.

 Sa marraine était sa soeur aînée, Rose (1830-1895) et son parrain Amand (1834-1918), aîné des autres frères : Paul, Fernand et Albert. dernier enfant " on ne le désirait certes pas, mais on l'élèvera comme les autres ". Envoyé en nourrice à Verniolle "un jour s'étant glissé dans la botte de son père nourricier, il dégringola de toute la hauteur d'un escalier. On accourut surpris de voir une botte se mouvoir et hurler". (Gabriel Fauré, Philippe Fauré-Fremiet) A la rentrée scolaire 1849, son père Toussaint est promu directeur de l'école normale de Montgauzy à Foix. L'enfant connaît les premiers éveils à la nature au milieu de l'atmosphère et des couleurs du luxuriant verger. L'été, il retrouvait Verniolle où " le vieux curé de Rieucros venait le chercher en carriole et l'emmenait passer deux ou trois jours dans sa cure. Un jour, on vit passer la Croix dans les champs, portée par un enfant de choeur. C'était Gabriel, âgé de cinq ans, qui procédait solennellement à l'inhumation d'une sauterelle" (Philippe Fauré-Fremiet, op. cit.).

Parallèlement, le jeune Gabriel, qui avait à sa disposition le piano de l'école, et l'harmonium de la chapelle, découvrit la musique, dans un milieu familial bien peu intéressé par cet art. Il fit preuve de telles qualités que son père accepta, sur proposition de Monsieur de Saubiac, commis principal au palais législatif, en visite à Foix, de l'envoyer à Paris, à la nouvelle Ecole de Musique classique et religieuse Niedermeyer. " Au début d'octobre 1854, Toussaint Fauré conduisit Gabriel à Paris. Le père et le fils prennent la diligence à Foix, qui les mène jusqu'à Toulouse. De Toulouse, par étapes, ils gagnent Châteauroux où le train, création nouvelle, les attend ". (Philippe Fauré-Fremiet, op. cit.).

La branche des Fauré dont est issu Gabriel, est attestée dès le milieu du XVe siècle à Varilhes. De lointaines et profondes racines, des lieux et des paysages particuliers ont imprégné l'esprit créateur du musicien. Citons le témoignage de son fils : " Loin de contredire l'esprit fauréen, le pays natal l'explique plutôt, comme l'explique cette race, grave avec bonheur et gentillesse. L'Ariège, avec ses douceurs inconnues de la Grèce, sa lumière spiritualisée, est bien le pays où il devait naître; sa race est bien celle qui devait enfanter l'artiste le mieux équilibré du monde. La vision des sommets heureux fut pour lui comme un symbole. Passionnément épris de lumière, il n'a pas craint les détours les plus mélancoliques pour chercher la sérénité ".

Opposé à toute musique descriptive le musicien avouera cependant dans une lettre à son épouse, Marie Frémiet : " Ce n'est guère que dans l'andante du second quatuor que je me souviens avoir traduit, et presque involontairement, le souvenir bien lointain d'une sonnerie de clocher qui, le soir, à Montgauzy, tu vois si cela date de loin, nous arrivait d'un village appelé Cadirac, lorsque le vent soufflait de l'ouest. Sur ce bourdonnement s'élève une rêverie qui, comme toutes les rêveries, serait littérairement intraduisible ". (Lettre du 11 septembre 1906)
 

Gabriel Fauré revenait régulièrement en Ariège, heureux de revoir les membres de sa famille et en particulier ses cousins de Pamiers. Dans une lettre à Marie (17 avril 1918), il écrit : " Nous sommes partis avec Margot (la nièce de Gabriel, directrice d'Ecole Normale en retraite à Foix) lundi matin. Jean Fauré avait prêté une auto qui nous a conduits à Gaillac-Toulza (où étaient enterrés les parents de Gabriel), puis à Pamiers, où nous sommes arrivés pour dîner, et où nous avons couché. Mais là, malgré l'accueil le plus affectueux d'une innombrable quantité de cousins et de cousines, le froid m'ayant gagné, j'ai dû recourir au badigeonnage d'iode dans le dos. Hier matin, nous devions partir pour Ussat. Mais comme le temps restait aussi mauvais que possible, Margot n'a pas voulu que je continue l'excursion. Nous avons donc passé la journée à nous chauffer devant de très beaux feux, sarments et bûches, à bien déjeuner à la façon méridionale, et, le soir, nous nous sommes séparés... ".

Le dernier séjour en Ariège date de 1921. Fauré réalise son "rêve de revoir le pays natal " (lettre inédite, collection particulière) (voir reproduction en bas de page). Après un été passé à Ax-les-Thermes, villa Rose-Marguerite, il regagne Paris. Citons une dernière fois son fils : " Au tournant de la voie, il regarda Montgauzy de toute son âme, l'école et le mince clocher de la chapelle dans le crépuscule d'un beau jour. A Pamiers, deux de ses cousins l'attendaient, dont l'un exerçait encore la profession du vieux Fauré; ils s'embrassèrent longuement, comme des frères, et Gabriel dit adieu à sa ville natale ".
La présence ariégeoise l'accompagna jusque dans ses derniers jours : son médecin était le docteur Emonet, gendre de son cousin Dominique, un Ariégeois dont la mère se rappelait encore Gabriel enfant, mis en nourrice à Verniolle, marchant à petits pas dans un grand manteau blanc.

Lieux, paysages, présence familiale, souvenirs affectifs : l'Ariège est restée bien présente et vivante chez Gabriel Fauré : n'était-elle pas pour lui, " le vert paradis des amours enfantines " ?
 

                                                                                                              Jean Dardigna
                                                                                               Président de l'Association
                                                                            " Musiques au pays de Gabriel Fauré "

 

Manuscrit

 

 " Figures toi que je pense déjà
à l'été et que mon rêve serait
d'aller revoir le pays natal,
l'Ariège "

 

Discographie


Depuis 1995, le festival " Musiques au pays de gabriel Fauré " a invité, souvent à plusieurs reprises, les artistes contemporains interprètes reconnus de l'oeuvre de Fauré par leurs enregistrements, la plupart disponibles sur le marché :

- Oeuvre pour piano
  - Jean-Philippe COLLARD (intégrale)
- Jean-Marc LUISADA (nocturnes, extraits)
- Pascal ROGÉ (nocturnes)
- Jean-Claude PENNETIER (intégrale en cours)
 
- Musique de chambre
  - Les sonates par Gérard POULET et Noël LEE
- Les quatuors et les quintettes avec piano, le
   trio à cordes, le quatuor à cordes, par le Quatuor YSAYE
 
 - Mélodies
  - Félicity LOTT
 
 - Oeuvres pour orchestre et Requiem   - Orchestre National du Capitole
Direction : Michel Plasson

 

Portraits

 
Gabriel Fauré, à 18 ans...

 
 ... à 60 ans, Organiste de La Madeleine et
Directeur du  Conservatoire de Musique de Paris.

 
 

 
Gabriel Fauré entouré de ses élèves
Gabriel Fauré et Jean Roger-Ducasse, au piano; derrière eux, de gauche à droite,
Louis Aubert, Albert Zunc Mathot, Maurice Ravel, André Caplet,
Charles Koechlin, Emile Vuillermoz et Jean Huré

 

Sa maison natale

(Privé. Ne se visite pas)

 
La maison, au n°17 de la rue Gabriel Péri
(anciennement rue Major).
 

 
 La plaque commémorative.


 Pièce de séjour.


La chambre natale du musicien.

 

Son enfance à Montgauzy

(Près de Foix)


 La Chapelle de Montgauzy.


 L'harmonium sur lequel le jeune Gabriel découvrit la musique.