Le pianiste ukrainien Danylo Saienko jouera les premières notes d’une pièce très dense de Robert Schumann, s’ouvrira le 462e concert proposé par Pro Musica.
Au programme :
- Beethoven : 31ème Sonate opus 110, composition admirable par sa richesse, sa grandeur et sa profondeur, dans une production qui en compte tant!... Souffrances, désespoir... Mais enfin triomphe de l’esprit et de l’art.
De cette avant–dernière sonate, Vincent d’Indy a dit: « Beethoven ne pouvait dédier qu’à lui-même cette expression musicale de sa propre vie.»
- Liszt : Funérailles et Mazeppa, des pièces de caractère dramatique, réputées pour recéler des difficultés techniques majeures dont se jouait l’incomparable pianiste-compositeur hongrois.
- Schumann: Grande sonate n°3 op.14 dite « Concert sans orchestre », titre exigé par l’éditeur, dérouté pour ne pas dire épouvanté par cette composition en raison de son caractère orchestral, quand Schumann la lui présenta en 1835. Admirée par Liszt, extrêmement difficile et virtuose, c’est la plus méconnue et la moins jouée de toutes les grandes œuvres pianistiques de Schumann.
- Et pour conclure ce récital, encore une œuvre extraordinaire : la Sonate de Bartok, unique dans sa production. D’un volume sonore quasi orchestral.
« Voilà, selon F.R. Tranchefort, une sonate faite de granit et de marbre noir, un chef d’œuvre presque effrayant.» Trois œuvres jamais jouées aux concerts de Pro Musica.